POURQUOI ?
Je suis végétarien depuis bientôt 2 ans. Mais je vais être honnête, il m’arrive d’avoir des rechutes concernant le poisson et les fruits de mer. C’est un débat que j’ai souvent avec les « hardcore-végétariens » qui t’expliquent, souvent de manière assez violente, que « être végétarien », c’est « 100% ou rien ».
Personnellement, je préfère être végétarien 90% du temps que rien du tout, et je pense, que ce n’est pas en étant si catégorique que cela aidera les autres à le devenir. Mais ce n’est que mon simple avis !
Quand je vois les photos que je postais sur Facebook, il y a encore 3 ou 4 ans, je me dis que le monde a bien changé, que j’ai bien changé, et surtout, que c’est pour le mieux !
Jusqu’à mes 33 ans, j’étais un bon gros carnivore, qui cherchait souvent le morceaux de viandes sur le menu. Tout a changé en 2019, lorsque j’ai vu ce documentaire sur Netflix :
À la fin, j’ai eu un choc. Je me suis demandé si tout cela était vrai, si c’était possible que le monde autour de nous soit comme cela. Je ne sais pas comment, mais cela a fait « clic » dans ma tête. Je n’ai plus touché un morceau de viande à partir de ce moment…
Pour appuyer mes convictions, l’incroyable documentaire « The Game Changers » est sorti. C’était la dernière pièce du puzzle qu’il me fallait pour je sois 100% convaincu de devenir végétarien, pour ma santé et pour la planète.
Bizarrement, passer de « carnivore » à « végétarien », c’est fait sans aucun problème, du jour au lendemain. En revanche, pour passer de « végétarien » à « vegan », c’est un tout autre challenge…
J’ai essayé plusieurs fois en 2019 mais sans succès. Il y avait toujours un bout de fromage ou une omelette qui arrivait à me faire craquer. C’est pourtant un vrai challenge en haut de ma bucket list. L’envie de voir l’impact sur mon corps et de comprendre les contraintes associées à ce mode de vie.
Ne voulant pas rester sur un échec, je decide de retenter l’aventure à Sydney en février 2020, mais en mettant toutes les chances de mon coté.
COMMENT ?
Pour changer une habitude, le plus simple est de changer son environnement. Si vous voulez devenir végétarien, et que vous ne fréquentez que des gros carnivores assoiffés de faut-filets sauce au poivre, cela risque d’être compliqué. J’ai eu la chance de sortir à ce moment là avec une fille prête à m’accompagner dans mon challenge.
Vivant à Sydney, j’ai aussi eu la chance d’être dans une ville très « en avance » sur le sujet, avec des centaines d’endroits (restaurants ou supermarchés) pour manger vegan. L’avantage de manger dans un restaurant 100% vegan, c’est que vous n’êtes pas tenté de vouloir prendre autre chose sur le menu. À la différence d’un restaurant classique, où votre choix sera limité (souvent à une simple salade), et donc, où la tentation de faire un écart sera plus grande.
J’étais dans un hotel pendant les 10 premiers jours du challenge, 10 jours dans un centre vipassana et 10 jours sur la route en Nouvelle-Zélande, donc je n’ai quasiment pas cuisiné. Il est évident que si vous avez la possibilité de cuisiner vos propres repas, il vous sera plus simple d’y arriver !
Dernier conseil : renseignez vous sur le veganisme. Ce n’est pas aussi simple que juste « enlever le fromage et les oeufs ». Cela implique un vrai travail d’attention sur la composition de tout ce que vous allez mettre dans votre bouche.
CONCLUSION
Désolé de vous décevoir, mais je ne suis pas resté vegan à la fin du challenge. J’ai remis les oeufs et le fromage dans mon alimentation. Pourquoi ? Essentiellement pour des questions de praticité. Je ne raffole pas d’une planche de fromage, mais je n’ai pas envie de limiter mes choix à 5% du menu.
Je pense que cela va évoluer (rapidement) avec le temps, dans le sens, où les options vegan seront de plus en plus nombreuses. En me promenant dans Whole Foods Market ce matin, je suis halluciné par le nombre de produits qui possèdent maintenant leurs équivalents « vegan » comme les glaces ou les « Beyond Meat ».
En revanche, dès que je le peux, j’opte pour un choix vegan au restaurant. Ce qui arrive souvent dans les villes où je me trouve comme Londres ou Sydney. C’est déjà ça !
CE QUE J’AI PU MANGER
Voici une petite selection de tous les plats « vegan » que j’ai pu mangé pendant les 30 jours du challenge (février 2020). Comme vous pouvez le constater, il y a du choix et c’est appétissant !