POURQUOI ?
Je pense qu’il est difficile de nos jours de ne pas être concerné par notre planète. Nous savons tous que notre espèce (les humains) est en train de ravager ce qui nous sert de « maison ». Lorsqu’on parle d’une « fin du monde possible », il ne faut pas penser que c’est la terre qui va disparaître. C’est tout simplement notre civilisation. Elle, la planète, sera encore là bien longtemps après nous.
Petit parenthèse sur la collapsologie : je suis tombé dedans début de 2019, cela a complètement changé ma vision du monde qui nous entoure. Je vous recommande les 4 livres suivants :
- Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes
- Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité
- Une autre fin du monde est possible (Anthropocène)
- L’entraide: L’autre loi de la jungle
Fermons la parenthèse. Etant à Bondi Beach depuis maintenant quelques mois, je me suis dit qu’il était temps de donner un peu de mon temps pour cet endroit incroyable. Un beau matin, je vois passer un post dans un groupe facebook, un appel aux volontaires pour venir nettoyer la plage de Bondi pendant 2 heures un samedi matin tôt.
Je prends contact avec Alizée, la super organisatrice (photo ci-dessous), et me voilà quelques minutes plus tard avec une activité bookée pour le début du weekend !
COMMENT ?
Sachez qu’il y a de nombreux organisations bénévoles, organisées ou non par des associations qui proposent ce type d’activité comme Initiatives Oceanes ou Plastic Ocean. Regardez sur Google, il y en a sûrement près de chez vous !
Dans les faits, c’est super simple et cela ne nécessite pas de compétences sportives. Il vous suffit d’avoir une paire de gants et des sacs pour récolter les déchets.
Bonus : c’est un bon moyen de rencontrer des gens et on se sent vraiment bien après avoir fait une bonne action !
Exemple de déchets ramassés chaque weekend par Alizée et les volontaires ! Franchement, si tout le monde s’y met, on peut faire la différence.
Les « petits gestes » du quotidien pour améliorer les choses sont bien connus :
- moins de déplacements motorisés
- moins d’achats sur les sites aux pratiques peu responsables qui tuent les commerces de proximité et échappent souvent aux impôts nationaux
- moins d’achats en grande surface
- moins de produits transformés
- choix privilégié des produits locaux
- moins de viande
- plus de « bio » pour ceux qui en ont les moyens
- moins de chauffage et de climatisation
- des économies d’eau
- une baisse de l’usage des produits chimiques
- moins de déchets
- boycott des emballages en plastique
- plus de tri
- plus de partage
- plus de mise en commun des ressources
- moins de renouvellement des objets techniques
- plus d’achats d’occasion
- choix de la réparation plus que du changement
- boycott des entreprises aux pratiques sociales violentes
- respect des habitats animaliers.
Extrait de « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité – Face à la catastrophe écologique et sociale »)