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Les 3 niveaux pour changer ses habitudes

Les 3 niveaux pour changer ses habitudes

Lorsque les gens décident de changer leurs habitudes et qu’ils n’y arrivent pas, ils pensent que ça vient d’eux et que de toute façon ils n’y arriveront jamais.

Lorsque les gens décident de changer leurs habitudes et qu’ils n’y arrivent pas, ils pensent que ça vient d’eux et que de toute façon ils n’y arriveront jamais. Mais on a trop tendance à vouloir miser sur notre motivation qui est très forte au début pour vouloir changer une habitude alors qu’en faite, ce qu’il faut regarder c’est à la fois le système, mais aussi l’entourage dans lequel on se trouve et le contexte et tout ce qui se passe autour de nous. Souvent, si on n’arrive pas à mettre en place une habitude, ce n’est pas lié qu’à cause de nous, mais c’est lié à tout ce qu’il y a autour.

Pour changer une habitude, il y a 3 grands niveaux

Le premier, c’est le changement de ce que l’on appelle les “outcomes”, donc en gros vous chercher à perdre du poids, vous chercher à lire plus et donc vous pouvez voir le résultat se propager donc vous avez un changement en faite du résultat de ce que vous êtes en train de mettre en place.

Le deuxième c’est le changement du système et du process et c’est ça le plus important, parce qu’en faite lorsqu’on cherche à courir un 10km on a pas envie de courir un 10km et après de se remettre à plus faire de sport. On a envie de lire tant de bouquins dans l’année et on n’a pas envie que l’année qu’après ça rechute. L’idée ce n’est pas de courir un marathon, l’idée c’est de devenir un runner. Donc de créer un système qui tient la route et changer l’outcome. Donc perdre 5 kilos c’est très simple dans l’absolue. En revanche, maintenir et créer un système qui permet de devenir healthy sur une longue période et jusqu’à la fin de votre vie ça s’est plus compliqué. Donc ça, c’est le niveau 2.

L’idée ce n’est pas de courir un marathon, l’idée c’est de devenir un runner

Et le niveau 3 qui est le plus important, une fois que vous avez changé votre système et que vous êtes passé de “j’ai envie de faire un marathon” à “j’ai un système qui fait que j’ai mis en place quelque chose qui fait que je suis un runner au quotidien” ensuite ça change le niveau le plus important qui est l’identité. Donc en faite vous avez une croyance en vous, vous avez changé votre état d’esprit qui fait que vous savez que vous êtes un sportif et ça fait partie de votre valeur. Et une fois que ça fait partie de votre valeur, c’est là que vous avez atteint le Nirvana et qu’en gros, votre motivation pour faire du sport est beaucoup plus simple et beaucoup plus facile.

Donc en faite il y a 3 grands niveaux, le premier c’est “Je change les résultats de mon quotidien” donc “je perds un peu de poids, je lis un peu plus” par exemple. Mais le niveau 2 sur lequel il faut absolument travailler c’est le système. C’est quel système vous avez mis en place chaque jour, quelle routine, quels petits détails vous avez changés dans vos habitudes pour pouvoir avoir ce système qui vous permets, en faite, d’atteindre ce dont vous avez envie.

Réussir à changer son identité

Et enfin le troisième, c’est que avec de la consistance et bien au bout d’un moment vous allez changer votre façon de vous percevoir vous-même. Si vous avez décidé de devenir végétarien, au bout d’un moment c’est quelque chose qui va être encré en vous et la prochaine fois que vous verrez, comme moi, un gros plat de viande ça ne vous donnera pas du tout envie. Ça ne sera pas non plus ma motivation à ne pas manger de la viande qui m’empêchera de manger de la viande c’est le fait que je suis convaincu moi-même d’être un végétarien et que c’est quelque chose qui est encré en moi et donc cette viande ne me fait pas du tout envie.

L’importance du contexte

Je vais vous donner un exemple très simple. Si vous avez que des potes qui ne font pas de sport et qui ne jurent que par l’alcool et un bon steak bien saignant, ça va être compliqué pour vous de continuer à les fréquenter et de devenir végétarien et sportif. Je ne dis pas qu’il fait arrêter de les voir, je dis juste que l’environnement dans lequel vous vous trouvez joue énormément sur la mise en place d’une habitude.

Autre exemple, si lorsque vous rentrez chez vous, vous avez toujours des assiettes de cookies, de bonbons ou de gâteaux qui sont à portée de vue et dès que vous rentrez chez vous vous voyez ces cookies ça va être compliqué de faire un régime par exemple. L’idée ce serait de peut-être remplacer ces cookies par des pommes. Ce que je veux dire c’est que l’environnement joue énormément. Moi je sais que, par exemple, j’avais l’habitude d’acheter des chips, j’adore les chips donc quand je rentrais du boulot je mangeais des chips. Sauf que quand je mangeais des chips, j’avais envie d’une bière et quand j’avais envie d’une bière, j’en avais envie d’une deuxième, etc. Et à un moment donné, je me suis dit “Ok, en faite c’est moi-même qui me court-circuite.” Parce que le fait d’acheter des chips et de savoir qu’elles sont dans le placard à tel endroit dès que je rentrais chez moi je voyais le placard et bim la motivation à résister aux chips était quand même plus compliquée. J’ai arrêté d’acheter des chips, j’ai changé mon environnement, je n’ai plus eu ce déclic. J’ouvrais la porte une fois, deux fois au bout d’un moment y’avais plus de chips donc mon cerveau se reprogrammé et ce dis “OK, là y’a plus cette habitude-là” et je l’ai remplacé par une autre habitude.

Ça peut paraître ridicule en soi, on parle de chips et de bière, mais imaginez la même chose appliquée à plein d’autres trucs. Vous avez envie de faire du sport sauf que si tous les soirs vos potes vous proposent un apéro alors d’un coup c’est plus compliqué. Donc ce que vous pouvez faire pour changer le contexte , y’a des trucs très faciles, donc enlever l’assiette de cookie qui se trouve sur votre bar à l’entré de chez vous. Mais ça peut être aussi de changer un peu vos fréquentations. Si vous avez envie de vous remettre au sport ou de devenir entrepreneur ou de devenir végétarien bah peut être rajoutez un entrepreneur ou un végétarien ou un sportif dans vos fréquentations. Ça va vous aider, en tout cas, à aller vers votre habitude.

Ne plus être aussi dur avec soi-même

« De toute façon j’arrive pas à être un sportif, vas-y c’est pas pour moi, je suis pas un sportif.” Oui, mais si vous n’êtes pas dans un bon environnement et que vous vous focaliser uniquement sur les “outcomes”, sur le résultat et pas sur le système, ni sur votre identité, ni sur votre entourage bah tout d’un coup c’est beaucoup plus dure.

Donc pour être très pratico-pratique, une fois que vous avez défini votre objectif c’est bien, ça donne une direction, mais c’est pas le plus important. Si vous voulez perdre 10 kilos ou devenir sportif. Ça, c’est le niveau 1 maintenant il faut le niveau 2 : quels sont les systèmes que vous avez mis en place, qu’est ce que vous avez mis en place au quotidien pour essayer de changer tout ça. Pour persister longtemps pour que ça devienne un changement d’identité et ensuite travailler sur vos contextes et vos relations. Est-ce que le contexte dans lequel vous évoluer, votre environnement, à la fois votre appartement et votre job et votre entourage au quotidien vous aide ? Peut-être qu’il faut faire des petits changements, sur un mois, deux mois, trois mois quitte à revenir plus fort après dans votre entourage précédent.

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Au début, on est plein de volonté. Puis quelques jours après, la motivation est partie et on se met à penser qu'on y arrivera jamais. Sauf que pour créer et surtout maintenir une nouvelle habitude, il faut plus qu'un simple objectif. Il faut arriver à changer son système et son identité ! 💪

A post shared by Maxime Barbier (@maximebarbier) on Jan 27, 2020 at 12:21pm PST


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Catégorie: COACHING

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